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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 10:04

 

 

On n’a jamais dit tant d’horreurs que durant ces cinq petites années, de 1789 à 1794. D’ailleurs, il n’est pas une horreur totalitaire par la suite que l’on n’y puisse faire remonter. Le principe de l’extermination en masse d’une population, de son organisation et de sa supervision par un Etat tout puissant est déjà fixé. J’exagèrerais en disant qu’on n’a jamais vu tant de violence ou de barbarie en France. Les jacqueries et leur répression, peut-être aussi les dragonnades, étaient d’une barbarie comparable. Mais, a-t-on jamais vu l’horreur si proprement et joliment théorisée ? On n’a jamais vu l’excitation de la foule doublée du couperet froid de la guillotine. Civilisée, la guillotine. C’est un médecin qui l’a inventée, pour éviter les inutiles souffrances infligées aux condamnés par des bourreaux maladroits. Et il est vrai que les exécutions sont beaucoup plus propres. Seulement, on a aussi inventé une machine à tuer. La lame idéale pour pratiquer, à l’échelle industrielle, la grande saignée nécessaire à l’instauration d’un ordre nouveau. Ce principe a été repris par toutes les « ordres nouveaux » depuis lors qui n’ont eu de cesse d’optimiser la mort, de la rendre efficace, rapide, économique.

Mais revenons à l’année 1793. Les condamnés vont en procession, les suicidés sont légion, l’horizon est noir et rouge, ce ne sont pas encore les gallons de l’Empire, c’est un catafalque de sang. C’est la fin d’un monde, la raison fout le camp, comme lorsqu’on croyait que la terre était plate, et qu’il y avait cette zone incertaine : le bord du monde, où nécessairement tout était emporté vers un gouffre vide. Ce n’est pas tant que la barbarie se justifie, s’invente des décrets, des lois, une constitution. C’est que les idéaux se barbarisent. Les jolis petits pois d’Emile ont germé d’une bien étrange manière[1]. Les forces en présence sont immenses, les élites sont décimées, il y a mille partis et factions qui se perdent dans des tourbillons d’intérêts, de peur et d’idées, on se déchire de partout et pourtant… Il y a toujours un général pour répondre à l’appel de la République, il y a toujours des hommes pour la levée en masse. On dirait que la France sait où elle va. Voila la musique que j’entends et la toile que j’ai sous les yeux quand je pense à l’année terrible… Cette impression si vive, je dois bien la devoir à quelque chose ? J’ai donc repensé à quelques évènements…

1793. Première question : où est Talleyrand ? C’est un réflexe, Révolution, République, Consulat, Empire,  Restauration, je me demande toujours : « Que fait Talleyrand ? » Et bien, il ne fait rien, justement. C’est donc qu’il n’y a plus rien à faire. Il est à Kensington et y serait bien resté si George III ne l’en avait chassé. Et que fait Fouché ? Il vote la mort de Louis XVI à Paris, puis il invente les exécutions collectives à Lyon, où il fait tirer au canon sur des groupes de condamnés enchaînés. « L'explosion de la mine et l'activité dévorante de la flamme peuvent seules exprimer la toute puissance du peuple », écrit-il à la Convention. Comme il aurait été heureux, sans doute, avec du zyklon B !  Talleyrand, juste ce qu’il faut et juste à temps, Fouché, tout ce qu’il peut et même un peu plus. Même Robespierre, l’Incorruptible, en est un peu choqué. Comme les mamans reprochent à leurs enfants d’avoir écrasé des coccinelles : « Mais enfin, pourquoi as-tu écrasé tous ces petits insectes ? » Les coccinelles, au fond, la maman s’en moque, c’est pour le principe : « tout de même, avait-il besoin d’écraser toutes ces coccinelles ? »

Le 21 janvier, on guillotine Louis XVI, ou plutôt, le citoyen Capet. Ironiquement, c’est le meilleur roi que la France ait eu, le meilleur des Bourbons sans doute. S’il avait fallu en exécuter un pour les guerres, les dépenses ou la licence des mœurs, ce n’était pas lui ! Avant de partir à l’échafaud, il fait jurer à son fils de ne jamais le venger. C’est ce qui s’appelle être confiant en l’avenir... Mais cela prouve aussi qu’il n’avait décidément rien compris. Comme si Louis XVII avait eu la moindre chance de monter sur le trône. Conjonction d’un homme trop bon, pas fait pour gouverner, d’un monde en transition et de beaucoup d’intrigants, qui n’ont pas vu qu’à force de tirer à eux des petits morceaux de la peau de chagrin, ils sciaient la branche sur laquelle ils étaient assis.

Le 6 février, Goldoni meurt à Paris. Fini de rire.  

Le 10 mars, est crée le Tribunal Révolutionnaire. Fouquier-Tinville devient accusateur public : une ombre entre en scène. Marat est à moitié fou, mais pas Fouquier. Il fait juste très bien son travail.  Comment finit Fouquier? Mais parce que son nom figure un jour en tête d’une liste, parmi tant d’autres. Il est si persuadé de son bon droit, qu’il se laisse prendre comme un enfant.  Au fait, à quoi ressemble la lettre de cachet du Nouveau Régime, ce morceau de papier qui vous envoie si directement à la mort ?

« L’Exécuteur des Jugements Criminels ne fera faute de se rendre *** à la maison de Justice de la Conciergerie, pour y mettre à exécution de Jugement qui condamne *** à la peine de mort. L’exécution aura lieu sur la place de *** de cette ville. L’ACCUSATEUR PUBLIC. ***. Fait au Tribunal, le *** l’an Second de la République Française.»

C’est juste cela : un formulaire pré-rempli. « ACCUSATEUR PUBLIC » en majuscules, s’il vous plaît. Mais « Exécuteur des Jugements Criminels » en minuscules. Un exécutant reste un exécutant.

Le 13 avril, Marat est arrêté à l’instigation des Girondins. La logique voudrait que j’écrive ensuite quelque chose comme « 17 avril, Marat guillotiné ». Mais non. Je dois écrire : « 24 avril, Marat acquitté », par ce même Fouquier-Tinville, rien que cela.Marat a la vie dure. Une femme la lui a donnée, une femme la lui reprendra. Le 13 juillet, Charlotte Corday le poignarde dans son bain. Que dois-je écrire ? « 17 avril, Charlotte acquittée » ? Et non. Le 17, elle monte à la guillotine. Une femme jalouse ou une maîtresse trahie ? Pas du tout. Une Judith des temps modernes plutôt. Chénier, qui ne lui survivra que d’un an, lui dédie un poème. « Toi qui crus par ta mort ressusciter la France. » Voila donc que la pucelle de Caen quitte sa province et se rend dans une ville inconnue pour tuer un inconnu, dont elle ne sait même pas où il habite. Drôle d’époque.

Début septembre, complot de l’œillet, la reine a failli s’enfuir de la Conciergerie. Failli. Comme toujours. On peut dire qu’elle aura beaucoup reçu, beaucoup comploté, celle qui, des années durant, ne daignait se mêler de politique. L’armoire de fer révèle sa correspondance avec Barnave, Mirabeau et beaucoup d’autres. Cette femme épuisée tente encore de fuir. Et son fils dans tout ça ? Je me demande à quel moment l’espoir est complètement mort en elle, car c’est ce jour là qu’elle est véritablement montée sur l’échafaud...

Le 5 septembre, c’est la Terreur. Voila qui a le mérite d’être clair. Un couvre-feu qui proclame : « on va tous vous massacrer ». On ? Qui est-ce ? Le peuple. C’est un cancer.

17 septembre 1793, la loi des suspects, la pire loi possible. Qui ne prouve pas qu’il est innocent est coupable et doit être tué. Ceux qui, à compter du 1er juillet 1789, ont respiré le même air qu’un suspect, seront suspects. Mais le plus dangereux avec toute loi, c’est son exécution. Par qui la loi des suspects est-elle exécutée ? Par les plus pires zélotes qui soient : les Comités de surveillance. La Commune de Paris se montre à la hauteur de sa réputation : « Ceux qui n'ayant rien fait contre la liberté, n'ont aussi rien fait pour elle ».

Le 25 septembre, le Chevalier de Saint Georges, le Mozart noir, est arrêté. On le soupçonne de sympathies royalistes, comme on suspecte tous les officiers après la trahison de Dumouriez. Chance dans ce monde absurde, il n’est pas victime d’un procès expéditif, il est juste oublié en prison. Il est relâché un an plus tard, quand le climat de terreur s’adoucit.

Le 16 octobre, Marie-Antoinette monte sur la guillotine. Avec légèreté sans doute, car elle est déjà partie depuis un moment déjà. Je retiens deux choses qui ont du lui coûter plus que de perdre un époux, un royaume, une couronne, la beauté, la santé, et même la vie. La première : de sa prison du Temple[2] elle entendait les comptines révolutionnaires que l’on faisait chanter à son fils. La voix de son fils de sept ans qui chante la carmagnole, voila ce qu’elle emporte à l’échafaud. La seconde : le Tribunal Révolutionnaire osa convoquer contre elle ce même fils au motif d’attouchements qu’elle aurait pratiqué sur lui. Si en plus elle avait su qu’on laisserait cet enfant seul dans une pièce sans fenêtre à pourrir avec ses excréments... On se prend à désirer ardemment qu’il y ait une « Notre Dame » quelque part à la quelle on puisse joindre son infinie tristesse.

Le 31 octobre, les Girondins passent à la guillotine. C’est la revanche de Marat qui intervient la veille du jour des morts. Le procès dure six jours, le Tribunal Révolutionnaire se repose le septième : vingt hommes à l’échafaud. Vingt, parce qu’un de ces députés, Vallazé, a jugé bon de se suicider en pleine audience. Il s’enfonce un stylet dans le cœur à la lecture du verdict. « Eh bien quoi, tu trembles ? », lui demande Brissot. « Non, je meurs. », répond-t-il fort logiquement. Normal. Les Montagnards, Marat et autres Robespierre ont donc provisoirement gagné.

Le 3 novembre, Olympe de Gouges est guillotinée pour ses sympathies girondines et pour avoir eu, en toutes circonstances, le courage de ses opinions. Elle réclamait le droit de monter à la tribune, parce qu’elle se savait le droit de monter à l’échafaud. Elle aura exercé les deux. Magistralement. Il faut lui reconnaître ce grand mérite d’avoir eu les mots justes : « le sang, même des coupables, versé avec cruauté et profusion, souille éternellement les Révolutions ».

Le 8 novembre, Mme Roland, grande amie et inspiratrice des Girondins, est guillotinée. Son procès s’était ouvert le matin même, elle a du assurer elle-même sa défense. Le contraire eût été étonnant. D’ailleurs, à la fin, on lui ôte même le droit de se défendre : c’était encore trop. En tant que fille de Philipon, il est normal quelque part qu’elle finisse sur une caricature de procès. « O liberté, que de crimes on commet en ton nom ! » 1793 est l’année de la formule... Mme Roland, Manon de son prénom, est un personnage intéressant : outre qu’elle exerça sur son mari le Président Roland une influence considérable, elle incarne la haine du bourgeois. Loin d’être une rude tricoteuse, elle a connu Versailles, dont elle garde le souvenir du mépris des grands. Marie-Antoinette a-t-elle jamais personnellement humilié ou méprisé Mme Roland ? Certainement pas. Mais c’est à cause de beaucoup de mépris que les Mme Roland détestent l’aristocratie. Il n’est pas étonnant qu’elle s’entendait avec Robespierre.

Le mois de novembre voit quelques décrets intéressants. Le vouvoiement est interdit en France. Cela a du faire drôle. L’Angleterre était en avance, une fois de plus[3]. Je souris toujours quand, dans une assemblée quelconque, on me dit : « le vouvoiement est interdit ici, tout le monde se tutoie ». Je sens comme une brise passer sur ma nuque… On adopte aussi le calendrier républicain, avec ses noms évocateurs « ventôse », « pluviôse », « fructidor », « frimaire » « nivôse »... Il y a une logique dans ce calendrier, tout de même. Sur le papier, tout est très logique en 1793. Les mois d’hiver se finissent en « –aire », comme frigidaire, les mois de printemps se finissent en « –al », comme banal, les mois d’été en « –or », c’est la couleur des champs de blé mûr, et les mois d’automne en « –ôse », comme névrose, ou comme ose, c’est selon. Bonaparte n’a pas fait son coup d’état un mois qui « ôse », mais un 18 brumaire, c’est probablement pour cette raison qu’il a failli échouer. Et le 9 thermidor, les petites termites de Fouché sont venues à bout de l’Incorruptible Robespierre. Ce qui est très drôle, c’est que les jours de l’année portent tous un nom différent, de préférence un nom de fruit, de légume ou d’instrument agraire. Cela remplace « avantageusement » les prénoms des saints qui y sont traditionnellement associés. J’aurais pu naître un jour charmant comme primevère de germinal (21 mars), mais, bien-sûr, il a fallu que je naisse plantoir de ventôse (20 mars). Probablement le jour le plus laid de l’année, à moins que ce ne soit la pulmonaire de pluviose (7 février). On doit fêter sainte Phtisie ce jour-là…

Le 11 novembre, bacchante de brumaire, Bailly est guillotiné. Feuillantisme, voila ce que cela coûte d’être un modéré. Le jour de sa mort est jour férié aujourd’hui, je suppose que c’est une grande consolation pour lui.

Le 29 novembre, au tour de Barnave. Il n’a que trente deux ans... « Messieurs, on veut vous attendrir en faveur du sang versé hier à Paris. Ce sang était-il donc si pur ? » C’est lui-même qui l’a dit. Barnave est coupable. Il a trahi. Il est entré en pourparlers avec les Tuileries, comme Mirabeau. La petite armoire de fer, qu’on découvre après la fuite de Varenne, renferme bien des correspondances. Les ardents défenseurs de la Révolution, tous compromis ? Est-ce de l’opportunisme, un reste d’attachement à la Monarchie, l’idée que les choses doivent être reprises en main, l’influence de Marie-Antoinette qui, sortie de son grand sommeil politique, n’eut de cesse de sauver sa couronne ? Cette compromission, qui coûta la vie à Barnave, aurait aussi emporté Mirabeau s’il n’avait eu le bon goût de mourir avant. Elle lui coûta tout de même l’immortalité : premier à entrer aux Invalides, temple de la Patrie reconnaissante, premier à en sortir. Grosse humiliation pour la République, presque comme la trahison de Dumouriez, héros de Valmy qui passe à l’ennemi…

Le 8 décembre, on traîne la Du Barry à l’échafaud. Son amie, Mme Vigée-Lebrun, souligne que c’est la seule femme à n’avoir pas supporté la vision de la guillotine. « Ne dites jamais de mal de vous, vos amis en diront toujours assez »[4]. Il me semble à moi qu’on la tire d’un autre siècle. Louis XV, c’est si vieux déjà ! Elle avait vingt-cinq ans à l’époque, elle en a cinquante en 1793. Comme on est injuste avec elle ! Marie-Antoinette, Dumas, la postérité... La Du Barry n’était pas une vulgaire, elle était belle voila tout. A elle aussi, on fait une cruauté particulière. Elle reçoit par la fenêtre la tête de celui avec lequel elle coulait des jours paisibles à Louveciennes. Elle reçoit par la fenêtre la tête de son amant. C’est ça qui est extraordinaire, il n’y a pas qu’à la guillotine qu’on coupe les têtes, la foule, dès qu’elle peut, les promène au bout d’une pique et voila qu’elle les balance par les fenêtres. « La France, ton café f** le camp ! »[5], s’il n’y avait que le café…

Le 10 décembre, Chaumette organise un Culte de la Raison à Notre-Dame de Paris. Voici donc la raison au milieu de tout ce chaos, elle doit se demander ce qu’elle fait là. Elle est patiente, elle supporte beaucoup de bêtise, elle entend dire tout et son contraire. Elle a l’habitude. Mais là, tout de même, elle a du être secouée d’un rire énorme. Quand la raison rit... la folie guette.

Le 23 décembre, les Vendéens sont exterminés à Savenay sous la botte de Westermann. Cadeau de Noël qu’il envoi au Comité de Salut public :

« Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. [...] J’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes [...] et n’ai pas un prisonnier à me reprocher, j’ai tout exterminé. »

Quel dévouement à la Cause, n’est-ce pas ? Et bien, même Westermann a été brièvement arrêté en mai, suite au passage à l’ennemi de Dumouriez, dont il avait été le lieutenant.   

Voila pourquoi je la trouve extraordinaire et fascinante cette année 1793. Fascinante comme les choses très laides ont le don d’attirer l’œil. C’est une année bien pauvre et sèche en matière littéraire et artistique. Elle est froide comme cette toile que David peint alors : La Mort de Marat. Elle me fait penser à la teinte du cadavre qui se vide dans la baignoire. Mais Hugo l’immortalise dans cette œuvre monumentale, Quatre-vingt Treize. Trois mots terribles. Un vieillard borgne qui boite avec une canne, on entend son pas hargneux. Tac-tac-tac… En quatre-vingt treize, on entend la foule, tantôt clameur lointaine qui court les rues, tantôt mer déchaînée, qui hurle de joie parce que les têtes vont tomber. On entend des voix, posées ou mal placées, graves ou hautes-perchées, fermes ou mal assurées, qui tentent de couvrir tout le reste.  C’est le temps de l’éloquence. On n’a jamais tant parlé. On parle, mais on ne discute pas. Discuter, causer, c’est Ancien Régime. On tonne, on hurle, on a de l’audace, comme Mirabeau. On s’écoute parler, et surtout on s’écoute applaudir… Et si l’on tend l’oreille, on s’entend aussi maudire, on ne sait plus… Et quand on sait, c’est qu’on entend déjà le couperet. Presque rien au début, glissement rapide et qui finit sa course par un bruit sourd qui coupe et puis qui claque. Confutatis maledictis, flammis acribus addictis[6]… A bien des lieues de Paris, cette année-là, on donne le Requiem de Mozart.



[1] Rousseau décrit une fleur de pois dans les Ecrits sur la botanique.

[2] Elle a été transférée à la Conciergerie avant son procès.

[3] Il n’y a pas de vous en anglais… Enfin, c’est vite dit, parce qu’il y a quatre « tu » en anglais moyen, qui permettent d’apporter quelques nuances. « Thou » et « thee », au singulier, « ye » et « you », au pluriel. Les lecteurs de Sonnets de Shakespeare l’ont appris d’une bien tendre manière : « Shall I compare thee to a summer’s day... » (XVIII)

[4] Disait ce cher Talleyrand qui avait beaucoup d’amis.

[5] On prête ces mots à Mme du Barry qui appelait familièrement Louis XV « La France ».

[6]« Quand les damnés parviennent au Jugement et qu’ils voués aux flammes. »

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