Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 11:06

 

 


 

 


La Dolorosa est une zarzuela en deux actes composée par José Serrano (1873-1941), sur un texte de J.J. Lorente, dont la première représentation fut donnée en mai 1930 au Teatro Apolo de Valence. Le passage suivant (Relato de Rafael, 1er Acte) donne à entendre la composition du moine Rafael, qui connaît tourments spirituels dans son couvent et cherche à créer une grande œuvre ayant pour thème les souffrances de la Vierge. Je ne peux que recommander la remarquable interprétation qu’en donne le regretté ténor espagnol Alfredo Kraus (1927-1999).





Texte de J.J. Lorente

La roca fría del Calvario
se oculta en negra nube.
Por un sendero solitario
la Virgen Madre sube.
Camina,
y es su cara morena
 flor de azucena
 que ha perdido el color.
 Y en su pecho,
 lacerado, se han clavado
 las espinas del dolor.
Su cuerpo vacilante se dobla
 al peso de la pena;
pero sigue adelante.
Camina,
y sus labios de hielo
besan el suelo,
donde brota una flor
en cada gota de sangre
derramada por
Jesús el Redentor.
Sombra peregrina,
emblema del amor hecho luz,
camina,
camina ligera
que el Hijo la espera
 muerto en la Cruz.
¡Mujer y Madre!
De todo lo del mundo,
lo más sagrado.



Traduction

(ma propre traduction)

Le froid rocher
Du Mont Calvaire
Est voilé
D’un sombre nuage
La vierge solitaire
Va son chemin.
Son cher visage
Du lis immaculé
A pris la couleur :
Elle porte clouées
A sa poitrine blessée
Les épines de la douleur.
Son corps tremblant
Ploie
Sous le poids
Du chagrin, mais elle
Va son chemin.
De ses lèvres de glace
Elle baise le sol
Tendrement
Chaque fois
Qu’elle voit
Une fleur Née du sang
De Jésus Sauveur.
Ombre éblouissante
Elle va son chemin
L’amour devient
Lumière jaillissante.
Elle marche en se pressant
Parce que le Fils l’attend
Mourrant crucifié.
Femme et mère !
Qu’il y a-t-il de plus sacré
Sur terre ?


Partager cet article
Repost0

commentaires

L'orange Maltaise

  • : L'orange maltaise
  • : « Il pourrait se trouver, parmi [mes lecteurs] quelqu’un de plus ingénieux ou de plus indulgent, qui prendra en me lisant ma défense contre moi-même. C’est à ce lecteur bienveillant, inconnu et peut-être introuvable, que j’offre le travail que je vais entreprendre. Je lui confie ma cause ; je le remercie d’avance de se charger de la défendre ; elle pourra paraître mauvaise à bien du monde ! » (Mémoires de la Duchesse de Dino, 1831)
  • Contact

Liens

Archives