3 avril 2009
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07:16
Au coin d’une rue
Dans un violon qui joue,
Dans un enfant, j’ai reconnu
Calée entre le menton et la joue
L’étincelle du génie…
Ah pourtant, non !
Le voila qui se tourne
Ces yeux, cette peine,
Ne valent aucun son.
L’étincelle du génie …
Il me regarde et il pleure
Le blessais-je avec mes illusions?
Il a compris de trop bonne heure
Les ravages de l’ambition…
Published by Marie-Virginie
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dans
Un peu de poésie